Comment fonctionne le régime alimentaire du cheval ?
Tout d’abord, le système digestif des chevaux s’est adapté à ce régime. Il faut en tenir compte lorsqu’on détermine le régime alimentaire du cheval. Le cheval n’est pas capable de vomir, c’est pourquoi il est essentiel de le garder en bonne santé et de maintenir une bonne digestion. Il est impossible que Kiki ne mange pas de hamburger ou de chocolat…
Les dents du cheval se développent constamment, et cela nécessite beaucoup de fibres et de fourrage pour une usure régulière. Il est important de rappeler que Doudou a des visites régulières chez le dentiste.
De plus, ce cheval a un petit estomac. Ce n’est pas un cheval qui rumine. Il absorbe sa nourriture juste après avoir mastiqué avec sa salive ou en buvant l’eau qu’il a à sa disposition.
Apprenez à connaître ses besoins nutritionnels
Le cheval a la chance d’avoir un estomac minuscule. C’est la raison pour laquelle il est capable de passer en moyenne 15 à 16 heures par jour à manger en milieu sauvage, ce qui comprend plusieurs petits repas, aussi bien la nuit que le jour. Pour garantir le maintien de ce système digestif, le cheval domestique doit être nourri régulièrement à des heures précises, et au moins trois repas par jour.
Les principes de base de l’alimentation du cheval sont les suivants :
Fourrage
Un cheval qui se trouve dans un pré d’environ 1 hectare, et riche en herbe est idéal pour les rations quotidiennes. Cependant, dans le cas où les ressources du pré ne sont pas suffisantes ou que le cheval vit dans un box fermé, du foin propre et dépoussiéré doit faire partie de l’alimentation. Le foin est l’élément le plus important de l’alimentation d’un cheval car c’est le meilleur aliment pour reproduire le mode de vie naturel du cheval. Le foin n’est rien d’autre que de l’herbe séchée, il permet au cheval de mâcher pendant une longue partie de la journée et reproduit ses habitudes naturelles.
L’eau
Un cheval peut consommer entre 20 et 80 litres d’eau par jour. Il est donc crucial de lui donner accès à de l’eau pure. Un cheval déshydraté peut être sujet à des problèmes de santé comme les coliques. Il est également essentiel d’observer quotidiennement si la consommation d’eau du cheval a soudainement diminué ou augmenté. Ce sont les indicateurs à connaître pour agir immédiatement en cas de problème.
Les aliments concentrés
En complément du régime alimentaire du cheval et après la fenaison, les chevaux peuvent recevoir des rations de céréales comme l’orge ou l’avoine. Les aliments industriels, comme les granulés et les flocons, peuvent être donnés à des moments précis. Ils fournissent aux chevaux des nutriments et des vitamines. Ils sont souvent nécessaires pour les chevaux de travail ou de sport qui ont besoin de plus d’énergie que les chevaux dans la nature. Attention, ces aliments doivent toujours être administrés en petites quantités.
Les besoins nutritionnels d’un cheval diffèrent selon son âge, sa race, son sexe, les tâches qu’il effectue, etc. Il est important de vérifier fréquemment son poids pour lui donner une ration adaptée à ses besoins.
Qu’est-ce qui ne va pas ?
L’amidon présent dans l’alimentation des chevaux se transforme en transformant les céréales pour en augmenter la digestibilité par diverses méthodes :
Les fibres sont un ingrédient clé de l’alimentation des chevaux
Les plantes que les chevaux mangent dans leur état originel sont composées de fibres qui résistent aux enzymes digestives produites par les chevaux. Il existe deux types de fibres : les fibres insolubles (cellulose, hémicellulose et lignine) que l’on trouve dans la paille et le foin comme l’avoine, la luzerne et la paille de blé et les fibres insolubles (pectine, gomme, mucilage) comme les graines de lin extrudées, la chicorée ou les carottes qui ont été séchées.
Quels sont les avantages de la valeur nutritionnelle des fibres pour les chevaux ?
Le cheval est un animal extrêmement anxieux et nerveux qui a psychologiquement besoin d’un sentiment de satisfaction. La prise de nourriture est une source de plaisir et de paix pour l’animal. L’ennui occupe une part importante du temps des animaux qui vivent en box. Il est la principale raison de l’émergence des troubles mentaux qui touchent la population générale et des problèmes d’alimentation chez les chevaux. Les fourrages sont extrêmement intéressants pour lutter contre l’ennui, notamment lorsqu’ils sont placés dans des filets. Les filets obligent le cheval à manger le foin petit à petit, brin par brin, ce qui augmente la durée d’ingestion et, par conséquent, la durée du travail.
Types de troubles digestifs pouvant survenir chez le cheval
L’estomac du cheval est petit, et les problèmes digestifs restent son talon d’Achille. Une bonne alimentation est un facteur énorme pour réduire les problèmes de digestion chez les chevaux. Une mauvaise alimentation, un foin de mauvaise qualité ou des carences nutritionnelles peuvent entraîner la mort.
Il existe de nombreux indicateurs qui vous aideront à identifier les signes indiquant que votre cheval souffre de problèmes digestifs :
- Colique ou diarrhée
- des gouttes molles et/ou inodores
- une perte d’appétit
- une augmentation du poids
- une salivation inhabituelle
- des aliments qui ne sont pas mâchés correctement.
Choisissez une alimentation variée
Votre cheval est nourri d’herbe (si vous avez des prairies), de fourrage (foin et paille, …), d’aliments concentrés (céréales) ou plus élaborés (gâteaux, céréales, coproduits, vitamines, minéraux, …) et de certains fruits et légumes dont il est souvent très friand (pommes et carottes, …).
Placez votre cheval au pré mais ne le faites pas n’importe comment.
Au pré, votre cheval consomme beaucoup d’herbe : on dit qu’il peut en consommer jusqu’à 100 kilos par jour. Cependant, le calcul de la quantité consommée n’est pas très utile ; le plus important est la qualité générale de l’herbe. Il suffit que l’herbe soit de bonne qualité pour contenir tout ce qui est nécessaire à la croissance du cheval. Mais, il faut être extrêmement prudent quant à l’entretien d’une prairie dans laquelle se trouvent des chevaux. Ce sont des nomades par nature, et ils ont l’habitude d’être extrêmement sélectifs lorsqu’il s’agit de choisir l’herbe. Après un certain temps, ils auront mangé une partie de l’herbe jusqu’à la racine et en auront laissé une partie non coupée. La surface utilisable sera divisée en deux. Pour gérer les prairies, il est important de les séparer en parcelles. Si possible, il est conseillé de placer du bétail dans la prairie. Deux espèces sur un même terrain l’amélioreront et l’empêcheront de se dégrader.